Nous allons à la chasse à l’ours.

Nous allons en attraper un très gros.

Quelle belle journée !

Rien ne nous effraie.

Et voilà la petite famille partie à l’aventure. Il y aura bien des obstacles avant d’arriver jusqu’à l’ours : des hautes herbes, une rivière…

L’album est particulièrement bien adapté au conte. Avec ses ritournelles, ses onomatopées…

Première double page en noir et blanc : A gauche, la ritournelle ci-dessus. A droite l’obstacle à franchir

Passer par dessus ? Passer par dessous ?

Il faut traverser, alors on tourne la page…

Double page en couleur, on traverse avec les héros, et sur la page de gauche, le bruit correspondant (aux herbes, à la boue, à la tempête…) C’est gai, c’est léger, on prend son temps.

Mais au fond de la grotte l’ours est là ! Et c’est une autre histoire et donc un autre découpage !

C’est la fuite devant l’ours. On refait tout le chemin à l’envers avec bien sur toutes les onomatopées. Mais cette fois c’est dans la précipitation, dans la fuite ! Sur une seule double page, on repasse par toutes les étapes, l’ours sur les talons.

Enfin on arrive dans la maison ouf ! Mais on a oublié de fermer la porte ! Mince ! Des phrases courtes rythmées.

Jusqu’à la double page suivante : où on se retrouve dans le lit, sous la couette, le plus petit avec son ours en peluche dans les bras : Sauvés

Enfin la dernière double page reprend le même lieu que la toute première (avant même que l’histoire n’ait commencé). C’est la plage. Mais cette fois-ci, la marée est haute, la nuit tombe, et on voit un ours qui regagne sa tanière.

Cette ‘épopée’ est racontée par Michael Rosen et illustrée par Hellen Oxenbury aux éditions Kaléidoscope.

C’est un régal, à lire dès le plus jeune âge pour se faire peur et rire en même temps. Un classique incontournable.

A lire très vite