Le dernier espoir, c’est la fuite.

Ce livre de Bernard Werber n’est pas à mettre entre les mains d’une personne déprimée ! Quelle honte d’être un humain ! Violence, lâcheté, envie…Rien de bon. On détruit tout ce qu’on touche. Quelques illuminés trouvent le courage et les moyens de s’enfuir de la planète en construisant un vaisseau spatial immense : Le papillon des étoiles. 144 000 êtres humains triés sur le volet pour leur caractère humaniste et non violent en partance pour un système solaire voisin de quelques deux années-lumières. Plus de 1000 ans de voyage dans cet astronef de 35 km de long où toute la planète se retrouve en vase clos dans un écosystème reconstitué. Tout ça pour créer un monde là-bas, sur une nouvelle planète, sans répéter les erreurs de l’humanité.

Mais les hommes sont décidément incorrigibles. Seul neufs arriveront à destination. Sur la seule femme et le seul homme qui atterriront sur la nouvelle planète, seul l’homme survira…recommençant l’histoire de la genèse. Adam et Eve, la disparition des dinosaures etc etc…. Autant se flinguer tout de suite !

Éditer chez Albin Michel, Le papillon des étoiles se lit facilement mais n’est pas le meilleur des ouvrages de Bernard Werber. Des incohérences, des ‘raccourcis’ et  une ‘inespèrance’ en l’être humain (qui semble tellement justifiée quand on regarde les infos !).

Un livre pour adultes non dépressifs.

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