Il avait sept ans quand le facteur lui a roulé sur la tête ! Réanimé, il survivra et deviendra l’enfant-miracle. Rejeté, balloté d’un orphelinat à une famille d’accueil, martyrisé par les autres enfants, ils aura un nombre incalculable d’accidents dont il sortira toujours indemne (ou presque). Jusqu’au jour où il arrivera à la fin de sa quête, trouver celui qui lui a roulé sur la tête pour lui dire qu’il est bien vivant !

L’auteur, Brady Udall est considéré comme une des révélations de la littérature américaine de ces dernières années. Ce roman (pavé de 544 pages) raconte les aventures d’un petit métis peau-rouge/blanc. Celles-ci sont violentes et la vie du jeune garçon est dure, comme le sont les gens qui vivent dans la réserve. Tout finira bien pour le petit Edgar. Mais si vous cherchez une morale dans ce livre, c’est seulement : fais tout pour t’en sortir.

Le livre est découpé en plusieurs chapitres : la vie à la clinique (avec des allers-retours avec sa vie d’avant), le séjour dans un pensionnat de jeunes garçons métis (avec toutes les persécutions et autres violences qui s’en suivent), le départ chez une famille d’accueil (découverte de la vie de famille et des problèmes de couple et de la religion) et les retrouvailles avec la famille du facteur (et le calme dans la vie d’Edgar). En fil rouge, le docteur qui l’a ramené à la vie, drogué notoire qui le poursuit d’un lieu à l’autre.

Je n’ai pas trop aimé ce livre. D’autant que le narrateur passe de la première personne du singulier à la troisième avec un aller retour déconcertant (problème de traduction ? ou pas!). On imagine bien cette vie de persécution dans les collèges de garçons, ce racisme sous-jacent, ce mal être. Car absolument aucun personnage n’est bien dans sa peau. Peut-être comme dans la vie ?

Publié aux éditions Albin Michel

Roman pour adultes

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